Évane : étude sur les déterminants du vécu et des pratiques parentales des parents d’enfants entre 0 et 2 ans

Santé publique France, en partenariat avec la Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf), lance à partir de janvier 2024 en France hexagonale, l’étude Évane, sur les déterminants du vécu et des pratiques parentales des parents d’enfants de 0 à 2 ans.

Mis à jour le 11 juillet 2024
Dans cet article

Pourquoi cette étude et dans quels objectifs ?

L’étude ÉVANE a pour objectif de disposer d’informations sur la façon dont les parents vivent leur parentalité au cours des deux premières années de vie de leur enfant. Ces résultats permettront d’avoir une connaissance fine des environnements (travail, famille, logement, etc.) dans lesquels les parents de jeunes enfants évoluent et de la façon dont ces environnements influencent leur vécu et leurs pratiques parentales.

Devenir parent est une expérience qui peut être vécue très différemment d’une personne à l’autre, c’est pourquoi un grand nombre de parents sera interrogé, pour représenter la diversité des ressentis sur leur nouveau rôle.

Qui peut participer à l’étude Évane ?

Les pères et les mères qui vivent avec un enfant entre 0 et 2 ans habitant en France hexagonale et qui auront été tirés au sort parmi les foyers allocataires de la Cnaf.

Déroulement de l’étude

Les personnes sélectionnées sont informées par courrier et par mail, et sont invitées à compléter un questionnaire sur internet d'une durée moyenne de 40 minutes. Le recueil des données est confié à l'institut de sondage Ipsos. Le site dédié à l'étude https://www.etude-evane.fr/ donne des informations utiles à toutes les personnes sélectionnées pour participer. 

Santé publique France remercie par avance l'ensemble des personnes sélectionnées pour leur collaboration et le temps qu'elles consacreront à l’enquête. Si vous ne souhaitez pas être tirés au sort, il est possible de le signaler en consultant la note d’information collective et les mentions légales de l’étude.

A quoi vont servir les résultats ?

Les premiers résultats de l’étude Évane seront publiés en 2025. Ils permettront de mieux comprendre les besoins des parents de jeunes enfants. Ces connaissances serviront à soutenir la conception d’actions à destination des parents de jeunes enfants et aideront à l’orientation des politiques publiques.

Cadre réglementaire de l’étude Évane

Santé publique France est responsable du traitement de données mis en œuvre pour la réalisation de cette étude d’intérêt général. 

Cette étude a obtenu :

  • l’avis favorable du Conseil national de l’information statistique (Cnis) (avis d’opportunité du 12 janvier 2023) ;
  • l’avis favorable du Comité éthique et scientifique pour les recherches, les études et les évaluations dans le domaine de la santé (CESREES) (avis du 17 mai 2023) ;
  • l’autorisation de la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) (délibération 2023-118 du 9 novembre 2023).

Une étude à caractère obligatoire

L’étude Evane a reçu le label d’intérêt général et de qualité statistique à caractère obligatoire délivré par le Comité du label de la statistique publique, conformément aux dispositions de la loi n° 51-711 du 7 juin 1951 sur l'obligation, la coordination et le secret en matière de statistiques. L’étude est à ce titre inscrite au programme de la statistique publique (visa n°2024X070SA du Ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique - Arrêté en date du 10 juillet 2024).

Cette obligation souligne le fait que la contribution à cette enquête des personnes tirées au sort est très attendue. Si tout le monde répond, les résultats seront plus précis et permettront de soutenir la conception d’actions et de politiques à destination des personnes qui en ont le plus besoin.

Cependant, conformément à l’article 74 de la loi informatique et libertés et ainsi qu’il est mentionné dans les lettres d’information, les personnes participant à l’enquête disposent toujours d’un droit d’opposition au traitement des données recueillies dans le cadre de l’enquête, de même qu’un droit de suppression de ces données (sous réserve que ce droit ne remette pas en cause les objectifs de l’étude).